Archives de catégorie Actualités

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Politique de Mobilité et d’accessibilité durables dans les villes sénégalaise

Le Programme de politiques de transport en Afrique (SSATP) est un partenariat international visant à faciliter l’élaboration des politiques et le renforcement des capacités connexes dans le secteur des transports en
Afrique. Des politiques adéquates conduisent à des transports sûrs, fiables et rentables, permettant aux populations de sortir de la pauvreté et aidant les pays à être compétitifs sur le plan international.

Le SSATP est un partenariat regroupant :
Quarante et deux pays africains : 42 pays: Angola, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cabo Verde, Cameroun,
République centrafricaine, Comores, République du Congo, République démocratique du Congo, Côte d’Ivoire,
Djibouti, Eswatini, Éthiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Kenya, Lesotho, Libéria,
Madagascar, Malawi, Mali, Maroc, Mauritanie, Mozambique, Namibie, Niger, Nigéria, Ouganda, Rwanda,
Sénégal, Sierra Leone, Soudan du Sud, Tanzanie, Tchad, Togo, Tunisie, Zambie et Zimbabwe ;
Huit Communautés Economiques Régionales ;
Deux institutions : Commission de l’Union africaine (CUA) et Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) ;
Des partenaires techniques et financiers du Troisième Plan de Développement : la Commission européenne (principal donateur), le Secrétariat d’État suisse à l’économie (SECO), l’Agence française de développement (AFD), la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque mondiale (hôte) ;
De nombreuses organisations nationales et régionales publiques et privées.

Le SSATP tient à remercier sincèrement ses pays membres et ses partenaires pour leurs contributions et leur soutien. Plus de publications peuvent être trouvées sur le site Internet du SSATP : www.ssatp.org
Les résultats, interprétations et conclusions exprimés ici sont ceux de l’auteur et ne reflètent pas
nécessairement les points de vue du SSATP ou de ses partenaires.

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LE BRT LANCÉ DANS LE COURANT DU 2e SEMESTRE DE CETTE ANNÉE SELON MACKY SALL

La modernisation du secteur du transport est au cœur de la politique du chef de l’Etat. Lors de son message pour le nouvel an, le chef de l’Etat nous avait entretenu de ses programmes et projets de développement économique et social, y compris l’état d’exécution des chantiers d’infrastructures indispensables, selon lui, à la réalisation de ses objectifs d’émergence.

Dans son discours à la nation à la veille de la célébration de la fête de l’indépendance, le président Macky Sall a déclaré : « en dépit de la conjoncture économique difficile, l’Etat continue sa politique de soutien aux ménages, comme en témoignent les mesures de lutte contre la cherté du coût de la vie, dont la baisse du prix des loyers. En même temps, tous nos chantiers d’infrastructures restent actifs, aussi bien en milieu urbain que rural, conformément à notre politique de développement dans la justice sociale et l’équité territoriale.Ainsi, après les autoponts de Yoff, Keur Gorgui, Saint Lazar, Lobatt Fall et Keur Massar, celui de Cambérène et le pont de Marsassoum ont été mis en service ».

« Dans la même dynamique, je suis heureux d’annoncer que l’exploitation commerciale du BRT débutera dans le courant du 2e semestre de cette année, avec un parc de 158 bus spéciaux, 100% électriques, qui seront alimentés par voie solaire. C’est une première mondiale. Les premiers bus seront livrés en mai.

Le BRT permettra de transporter plus de 300 000 passagers par jour, sans pollution, avec internet à bord, et dans les meilleures conditions de sécurité, de confort et de régularité, comme le TER.

Il réduira de 90 à 45 minutes le temps de transit entre Guédiawaye et Dakar et mettra au travail 1000 jeunes dont le recrutement est en cours. »

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Quels sont les effets du BRT et du TER sur l’accès aux services ?

Le manque de connectivité dans les villes africaines est un facteur
important entravant l’inclusion socio-économique des pauvres.
La déconnexion géographique et l’inefficacité des transports en
commun ont des conséquences négatives sur les pauvres, les
coupant des opportunités économiques. L’amélioration de la mobilité
urbaine à Dakar est cruciale pour le développement de l’économie
sénégalaise et constitue une priorité pour le gouvernement du
Sénégal. Sur une superficie de 550 km2
, on dénombrait 3,5 millions
d’habitants en 2017 – 5 millions en 2030 – représentant 23% de la
population du pays et 50% de la population urbaine. Afin de favoriser
la mobilité de cette vaste population, deux projets de transport
phares sont en cours d’implémentation : i) un système de transport
moderne par bus à haut niveau de service (BRT) reliant le centre-ville
au nord de la ville et ii) un train express régional (TER) reliant le centreville au sud de la ville. L’exécution du projet TER a commencé en

  1. La construction du BRT commencera en 2020 et comprendra
    l’intégration des systèmes existants de lignes de bus d’alimentation
    dans le nouveau système.
    Ces grands projets d’infrastructure peuvent avoir des effets à la fois
    positifs et négatifs. Il est important de mesurer les effets positifs
    potentiels pour s’assurer que tous les gains sont capturés. Cependant,
    il est aussi important d’étudier les conséquences négatives qui
    peuvent prendre la forme de déplacements des populations et de
    modifications des prix du logement affectant négativement les
    ménages à bas revenus.

Évaluation d’impact
Cette évaluation d’impact (EI) a pour objectif de mener une
analyse systématique de la manière dont ces deux systèmes de
transport en commun à grande échelle influent sur les facteurs
environnementaux et économiques liés à la mobilité à Dakar. Pour
pouvoir étudier les impacts sur une grande variété d’indicateurs,
l’équipe de recherche, en collaboration avec le Conseil exécutif des
transports urbains de Dakar (CETUD), mettra en place un système
de données pilote. Le système de données comprend des données
existantes déjà collectées par des institutions au Sénégal (données
sur la qualité de l’air et les prix des logements), et exploite aussi
de nouveaux types de données (données de téléphones mobiles
et de cartes à puce) et les combine avec des enquêtes ménages
traditionnelles.
En termes de méthodes de recherche, un modèle de doubles
différences est utilisé pour évaluer l’impact du BRT et du TER.
Utilisant à la fois des données d’enquêtes traditionnelles et des
données à haute fréquence, cet outil compare les changements
des indicateurs dans le temps pour les zones situées à proximité
des arrêts de bus et des gares nouvellement ouvertes aux changements des indicateurs dans les zones où les individus ne sont pas
affectés et / ou les zones les plus éloignées. En utilisant cette méthode
de recherche, nous prévoyons d’estimer de manière causale
l’impact du BRT et du TER sur la valeur des terrains, les choix
résidentiels, l’accès aux services, aux emplois et aux marchés. Le
système de données pilote suivra un nombre plus élargi de
variables, notamment la mobilité individuelle, la pollution, la circulation, les prix des logements, la composition socio-économique des
quartiers, les accidents et décès dus à des accidents de la route;

Pertinence pour les
politiques publiques

Étant donné que les deux projets évalués sont des projets phares
du plan quinquennal du pays, l’évaluation d’impact sera essentielle
pour que les organismes publics comprennent les effets de ces
investissements importants et, surtout, pour fournir des éléments
de preuve sur la manière dont ces investissements peuvent être
exploités et intensifiés dans les années à venir pour accroître leur
impact. Parallèlement, alors que les villes africaines à croissance
rapide envisagent des nouveaux systèmes de transport en
commun, tels que les systèmes BRT ou ferroviaires, pour relever
les défis de la circulation et de la congestion, cette étude fournit
aux décideurs des preuves concrètes des impacts que l’on peut
attendre de la mise en œuvre de tels investissements dans les
infrastructures et comment en tirer profit pour obtenir des meilleurs
résultats de développement.
Le système de données pilote qui sera développé pour ce projet
permettra une analyse systématique et continue de l’impact
des infrastructures de transport à grande échelle. Le système
de données pilote restera disponible et pourra être utilisé par
les agences gouvernementales pour l’élaboration de politiques
publiques et la planification fondées sur des données empiriques
au cours des prochaines années. Cela servira également de
modèle pour l’intégration des données et leur application par
les décideurs d’autres pays afin d’obtenir de meilleurs résultats.
P

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CHARGE À L’ESSIEU

En 2005, le Sénégal a commandité une étude, financée par l’UE, sur les charges à l’essieu pour évaluer, de manière précise, le niveau de surcharge pratiquée par les usagers et l’importance de son rôle dans la dégradation des routes ; pour procéder à un chiffrage précis des dégâts causés par les surcharges et pour proposer un plan d’action détaillé et complet pour assurer un contrôle effectif des charges à l’essieu et mettre fin, de façon définitive, aux surcharges.

L’Etat du Sénégal, à travers le Ministère des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement, a démarré depuis le 1er octobre 2016, la lutte contre l’extrême surcharge (surcharge dépassant 40% du PTAC admis par l’UEMOA) et le contrôle du gabarit sur l’étendue du territoire national.
Au Sénégal, l’extrême surcharge représente 10% du trafic poids lourds en surcharge et dégrade à hauteur de 50% les infrastructures routières.

En vue de l’application effective et concomitante du Règlement N°14/2005/CM/UEMOA, et conformément à la stratégie issue de la réunion des Ministres en charge des Infrastructures et des Transports Routiers des pays membres de l’UEMOA,

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À DAKAR, LE TRAIN EXPRESS RÉGIONAL EST SUR LES RAILS

Accompagné par l’Agence française de développement (AFD), le premier TER Dakar-Diamniadio est prêt à transporter les voyageurs. Ce 27 décembre 2021 a eu lieu l’inauguration de la ligne en présence du chef de l’État sénégalais Macky Sall et du directeur général du groupe AFD Rémy Rioux.

Le premier train express régional (TER) du Sénégal souhaite la bienvenue aux usagers sur la ligne Dakar-Diamniadio. Pour marquer le début de l’exploitation commerciale, une cérémonie d’inauguration a été organisée ce 27 décembre 2021 en présence du président de la République du Sénégal Macky Sall et du directeur général du groupe AFD Rémy Rioux. Lancé en décembre 2016, ce programme est appuyé depuis ses débuts par l’Agence française de développement.

Un projet colossal 

Le groupe AFD a participé à la construction de ce qui représente le premier train rapide du pays et de l’Afrique de l’Ouest francophone par le biais de trois prêts concessionnels successifs, d’un montant global de 230 millions d’euros. À cela s’ajoutent 750 000 euros de subventions afin d’accompagner la maîtrise d’ouvrage (expertise juridique, assistance technique…). La Banque africaine de développement (BAfD), la Banque islamique de développement (BID), le Trésor français et l’État du Sénégal font partie des cofinanceurs. Au total, un milliard d’euros ont été nécessaires pour réaliser ce projet. 

Sur près de 38 kilomètres, le TER va desservir treize gares et arrêts entre la banlieue de Dakar et la nouvelle ville de Diamniadio. « Si l’on compare à des projets similaires, la construction de ce TER a été rapide, souligne Claire Boisseau, responsable-pays Sénégal à l’AFD, en poste à Dakar de 2015 à 2018. C’est un beau projet d’infrastructure et de mobilité urbaine qui va permettre de désengorger la ville. » Un deuxième tronçon de 19 kilomètres qui reliera Diamniadio au nouvel aéroport devrait ouvrir au début de l’année 2024.

Répondre aux enjeux d’une ville en expansion

L’urbanisation croissante pose des questions de taille à la presqu’île du Cap-Vert : Dakar, où vivent déjà plus de trois millions de personnes, compte chaque année 100 000 habitants de plus. La récente autoroute à péage de la ville, soutenue par l’AFD, était une première étape pour lutter contre la saturation du trafic routier.

Avec le TER, il s’agit de désengorger encore un peu plus la capitale, de répondre aux problèmes d’un centre-ville hypertrophié et de banlieues dortoirs. Plus de 110 000 voyageurs devraient ainsi utiliser le TER au début de sa mise en service, et le chiffre pourrait quasiment doubler d’ici 2025. Car les usagers de ce train express régional verront leur temps de parcours largement diminuer : le gain est estimé à 45 minutes pour un parcours moyen à l’heure de pointe.

Ce train permet également de répondre à des enjeux de développement durable : « Le TER est une révolution en matière de système de transport collectif moins polluant », s’est ainsi félicité le président Macky Sall. « C’est un transport de masse avec un impact favorable sur l’environnement. Grâce à cette ligne, une réduction des émissions de gaz à effet de serre de près de 19 000 tonnes de CO2 par an est attendue », souligne Claire Boisseau. La construction du train express régional fait partie des projets phares du Plan Sénégal Émergent (PSE) initié par le président sénégalais.

L’accessibilité pour tous

La fréquence du train a été conçue pour pouvoir répondre aux besoins de la population : le cadencement sera de 10 minutes en semaine, et de 15 à 20 minutes les week-ends. La vitesse de pointe pourra avoisiner les 160 km/h. 

« D’ici la mi-janvier 2022, un travail d’appropriation progressive de l’infrastructure sera mené », précise Claire Boisseau. Des écoles et des associations seront notamment invitées à découvrir ce nouveau TER. La vente des billets suivra. Mieux connecter Dakar et sa banlieue relève de l’ambition sociale : « Trois zonages ont été déterminés pour une tarification qui se veut accessible », explique la responsable-pays Sénégal à l’AFD. Si les prix sont subventionnés, l’objectif est de tendre à terme vers une exploitation rentable. 

« Nous continuons d’accompagner la stratégie de mobilité urbaine du Grand Dakar : le groupe AFD a ainsi participé au financement de l’aéroport, de l’autoroute à péage, et maintenant du TER », énumère Claire Boisseau. Un projet de bus à haut niveau de service (BRT) sur lequel la filiale de l’AFD dédiée au secteur privé Proparco se positionne, avec la Banque mondiale, devrait être prêt début 2023. Pour 2022, l’AFD soutient également la mise en place de lignes de bus prioritaires, dites « de rabattement ». Un véritable réseau de bus qui reliera le TER aux BRT pour toujours plus de mobilités à Dakar. 

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Sénégal : le TER, cadeau de Noël de Macky Sall

Attendu depuis longtemps, critiqué par l’opposition pour son coût jugé exorbitant, le Train express régional (TER) est enfin une réalité. JA l’a emprunté.

« Et pourtant il roule ! » C’est ce que le président Macky Sall, paraphrasant Galilée, pourrait lancer, ce 27 décembre au soir, à ses compatriotes depuis la gare de Diamniadio, lors de l’inauguration officielle du Train express régional (TER). Ce projet ferroviaire pharaonique, censé donner un nouveau souffle aux transports interurbains entre la capitale sénégalaise et sa grande banlieue – dont les études préparatoires avaient été lancées en 2014 et les travaux en 2016 -, aura fait couler beaucoup d’encre jusqu’à son entrée en service, déjà reportée.

Le trafic passagers (115 000 voyageurs par jour, selon les estimations) devrait atteindre son rythme de croisière d’ici à la mi-janvier, après un « programme découverte » offert aux usagers afin qu’ils puissent « s’approprier » dans un premier temps ce nouveau moyen de transport, dixit l’entourage présidentiel.

Chiffres vertigineux

« Avec un tel budget, j’aurais pu concevoir une liaison ferroviaire entre Dakar et Tambacounda [ville située à 460 kilomètres au sud-est de Dakar] », ironise un entrepreneur sénégalais, résumant les critiques souvent formulées contre le budget estimé de l’ouvrage. Les chiffres avancés oscillent en effet entre 750 milliards de francs CFA côté gouvernemental – 1,15 milliard d’euros – et 1 000 milliards selon l’opposant Ousmane Sonko – soit 1,5 milliard d’euros…À LIRESénégal : comment le TER de Macky Sall a déraillé

La construction du TER et de ses nouveaux rails a par ailleurs impliqué une vingtaine d’entreprises françaises – dont Eiffage, Engie, Thalès, SNCF – mais aussi turques et sénégalaises. Une autre critique récurrente faite au projet, qui n’aurait pas fait la part assez belle aux entreprises locales, même si le personnel recruté pour assurer l’exploitation du Train express régional est essentiellement originaire du pays.

Censé désengorger le trafic routier entre Dakar et sa banlieue (une agglomération surpeuplée qui concentre près du quart des 17 millions d’habitants du pays sur 0,3 % du territoire national), ce projet novateur en termes de transport urbain est, cette fois, sur les rails.

Une gare ressuscitée

Au lendemain de Noël, Jeune Afrique est allé s’en assurer. Au Plateau, en centre-ville, la gare de Dakar a retrouvé des couleurs. Niché face à la Place des tirailleurs africains, derrière la statue de Demba et Dupont –  le tirailleur sénégalais et le marsouin français -, ce bâtiment d’inspiration coloniale datant du début du XXe siècle était devenu un vestige architectural plus qu’un hub ferroviaire.

Pour seule activité, au cours des dernières années, cette gare devenue orpheline avait dû se contenter du « Petit train de banlieue » (aussi dénommé « Petit train bleu »), une connexion banlieusarde archaïque reliant Dakar à Rufisque en passant par Thiaroye. Et, en guise de « grandes lignes », d’une liaison entre Dakar et Saint-Louis (au nord), hors d’usage depuis des années, et du fameux chemin de fer Dakar-Niger, qui permettait de rallier Bamako en 36 heures, une fois par semaine.

Ce dimanche 26 décembre, la donne a changé. Dans le hall – modernisé – de la gare de Dakar, une boutique Aelia et un Relais H sont encore en sommeil en attendant leur ouverture au public, tandis que des techniciens de la Radio-Télévision sénégalaise (RTS) déploient leurs câbles afin d’immortaliser l’événement. Pour accéder aux quais, des tourniquets modernes assureront demain le filtrage.

Sous le regard vigilant de gendarmes et de militaires – dont l’un, en treillis, filme l’événement tel un journaliste-reporter d’images -, un groupe de lycéens emmenés par un guide de la Seter (la société d’exploitation du TER, qui cédera bientôt la place à la sénégalaise Senter) s’ébroue sur les quais à la découverte des rames ultramodernes qui suppléeront les « cars rapides » hors d’âge, les « Ndiaga Ndiaye » (minibus) bondés et les « taxis clandos ».

Climatisation et rames silencieuses

Entre Dakar et Yeumbeul, une commune de la grande banlieue, JA a pu tester le TER à la veille de son entrée en service. Autant le dire sans ambages : le résultat – fût-il jugé trop tardif ou trop onéreux – dépasse de loin les espérances. Rames ultramodernes, silencieuses et confortables, wifi et climatisation généralisés, prises électriques entre les sièges dans les wagons de première classe, permettant de brancher un ordinateur ou de charger son téléphone portable…

À vide, si l’on devait le comparer à ses homologues français, le successeur du Petit train bleu aurait plus à voir avec un TGV qu’avec une rame de RER entre Les Halles et Torcy-Marne-la-Vallée, en région parisienne.

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COVID-19 : DE NOUVELLES RESTRICTIONS DANS LE SECTEUR DES TRANSPORTS

Dakar, 24 mars (APS) – Le ministre des Transports terrestres, des Infrastructures et du Désenclavement, Oumar Youm, a dévoilé mardi de nouvelles mesures de régulation du secteur des transports articulées notamment autour de la fermeture des gares routières interurbaines, la limitation du nombre de passagers et la suspension des activités commerciales dans lesdites gares.


Oumar Youm a détaillé ces mesures censées combattre la propagation du coronavirus dans le secteur des transports au cours d’un point de presse conjoint avec son homologue de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye, organisé dans les locaux du ministère de la Santé et de l’Action sociale, à Dakar, .


Les mesures déjà prises dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19 vont être aujourd’hui renforcées pour préserver la santé des conducteurs, des passagers et de l’ensemble des usagers des transports publics et privés, a expliqué Oumar Youm.


Désormais, l’embarquement des passagers dans les bus, minibus, et autocars se fera dans le respect des places assises qui seront distribuées en tenant compte d’une distance d’au moins un mètre entre chaque passager.

Le nombre de passagers à bord de ces catégories de véhicule à usage public ou privé sera limité à la moitié du nombre de places prévues par la carte grise, a-t-il ainsi fait savoir.


Youm a ajouté que tous les passagers d’un véhicule de transport doivent dorénavant porter des masques et des gants durant tout le trajet, de même s que le conducteurs et personnels du transport des voyageurs.


Dans le même temps, le nombre de passagers à bord des taxis urbains et véhicules particuliers sera désormais limité à trois places au lieu des cinq, tandis que les opérateurs du transport sont tenus d’assurer la désinfection au moins une fois la journée des véhicules, a-t-il souligné.


Ces mesures sont annoncées au premier jour de l’état d’urgence décrété la veille au soir par le chef de l’Etat pour combattre la propagation du coronavirus qui a déjà infecté 86 personnes au Sénégal. Huit ont déclarés guéris, selon les autorités sanitaires.

AKS/OID

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Ce que le COVID-19 nous rappelle sur la mobilité douce ?

Le fait urbain est une donnée prépondérante dans la société sénégalaise, caractérisée par sa vitalité démographique mais aussi par la mobilité interne et externe de sa population. Le pays, en pleine transition urbaine, connait une forte croissance de sa population urbaine qui est de 46% dans les zones urbaines. Dakar, ville la plus urbanisée du Sénégal, avec près de 5 millions d’habitants, accueille près de 80% des activités économiques et industrielles nationales. Son offre de transport est basée essentiellement sur les véhicules motorisés comme les bus Dakar Dem Dikk, les bus Tata, les cars rapides, « Ndiaga Ndiaye »[i], les taxis et les voitures de particuliers

Un ‘Ndiaga Ndiaye’ est un petit bus public utilisé au Sénégal, qui tient son nom un mécanicien pionnier au Sénégal, qui a développé la conception la plus courante et possédait plus de 150 autobus.

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UCAD: Des étudiants créent un robot pour prendre la température des patients mis en quarantaine

Dans la lutte contre la propagation du Covid-19, des étudiants de l’ESP ont créé Dr Car. Présenté au Centre des opérations d’urgence sanitaire, il s’agit d’un robot qui peut se déplacer dans les chambres des patients mis en quarantaine pour prendre leurs températures, leur livrer des médicaments et de l’alimentation entre autres.

Cet appareil permet ainsi de réduire les risques de transmission du virus du patient aux agents de santé. Doté de caméras, le robot est piloté à travers une application à distance. Il est aussi en mesure de parler des langues comme le Wolof, le français, l’anglais et le pulaar.

Cependant, l’équipe compte intégrer d’autres langues dans les prochaines semaines, renseigne le soleil

Observatoire de la Mobilité